Ostéoporose et nutrition
En France métropolitaine, pour l’année 2013, un total de 50250 fractures de hanche (la fracture aux conséquences les plus dévastatrices) a été reporté chez les femmes de plus de 60 ans, et 15482 chez les hommes, cequi correspond à une incidence moyenne de 0,0243%. Les fractures ostéoporotiques sont responsables d’un accroissement de la morbidité, d’une réduction à long terme de la qualité de vie, d’un excès de mortalité (s’élevant jusque 20% de décès dans l’année suivant la survenue d’une fracture de hanche) et des coûts de santé publique considérables.
Selon un rapport international, le coût total estimé des fractures ostéoporotiques s’est élevé en France à € 4 853 millions pour l’année 2013. En tenant compte de l’accroissement de l’espérance de vie, il a par ailleurs été calculé que le nombre de fractures ostéo porotiques augmentera de près de 30% entre 2010 et 2025.
L’ostéoporose est devenue un véritable problème de santé publique. Cette maladie chronique qui se caractérise par une diminution de la masse osseuse et une détérioration de la micro-architecture du tissu osseux, conduit à une fragilité osseuse accrue. Elle se manifeste cliniquement par la survenue de fractures à l’occasion de traumatismes mineurs voire même de manière spontanée. Il est estimé qu’une femme sur trois et un homme sur cinq de plus de 50 ans aura une fracture liée à l’ostéoporose, au cours du reste de sa vie.
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